La baie des anges
Ils n’ont pas d’états d’âmes
Mais des états d’armes.
Leur pays c’est la Mort
Leur Bataille le néant.
Nous avons des larmes à perdre
haleine
Qui tissent avec le sang
Des réseaux de tristesse infinie.
Car le chant des enfants
S’est transformé en cris
Et le rire des femmes
En hurlements.
La fête au cœur de la cité des anges
A vu s’envoler des corps en chœurs
De gerbes de souffrances.
L’humanité s’est retirée des bourreaux
Pour faire place à la haine
Seule la mer reste bleue
Comme l’espérance.
Elle efface au fur et à mesure les
traces
Derrière le rideau des sanglots
Certains n’oublieront jamais.
la mer sera toujours la mer
Mais toi homme qu’es tu devenu ?
Es tu toujours un homme ?
Roselyne Cusset 20 juillet 2016
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