Écoutez nos défaites
résumé :Laurent Gaudé
Résumé :
Un
agent des services de renseignements français gagné par une grande
lassitude est chargé de retrouver à Beyrouth un ancien membre des
commandos d'élite américains soupçonné de divers trafics. Il croise le
chemin d'une archéologue irakienne qui tente de sauver les trésors des
musées des villes bombardées. Les lointaines épopées de héros du passé
scandent leurs parcours – le général Grant écrasant les Confédérés,
Hannibal marchant sur Rome, Hailé Sélassié se dressant contre
l’envahisseur fasciste... Un roman inquiet et mélancolique qui constate
l'inanité de toute conquête et proclame que seules l’humanité et la
beauté valent la peine qu'on meure pour elles.Un autre livre que j'ai pris à la bibliothèque...Cette fiction, contemporaine, s'articule autour de trois récits historiques totalement indépendants, déroulés en parallèle.
Je suis arrivée à la page 30 là j'ai abandonné car trop c'est trop , je n'ai pas réussi à démêler l'écheveau de ces histoires entremêlées .L'écriture de Laurent Gaudé est lyrique certes mais .
Ce récit est trop complexe, on reste trop peu avec chaque personnage ... pas le temps de s'attacher ....
Peut 'être émue par la seule histoire de ce couple qui se créaient l'instant d'une nuit entre une archéologue et un aventurier.La seule histoire attachante...
Peut être le relirais je un soir par ce que j'aurai envie de ne pas abandonner encore une fois.C'est fort possible...
Voilà ce que dit Babelio
Céline Minard
Résumé :
Une femme décide de s'isoler dans un
refuge accroché à la paroi d'un massif montagneux. Elle s'impose la solitude,
ainsi qu'un entraînement physique et spirituel intense. Elle cherche, dans
cette mise à l'épreuve, à savoir comment vivre. Mais sa rencontre inattendue
avec une ermite bouleverse ses plans.
Voilà ce que j'en pense.
Je l'ai lu en 4 jours accrochée à ces pages comme suspendue dans le vide.Un grand vertige .Une écriture dense fouillée sans être savante.Une femme retirée en haute montagne , dans l'isolement part à la découverte de son univers intérieur. Outre la solitude, elle s’impose un entraînement physique et spirituel intense fait de longues marches, d’activités de survie, de slackline, de musique et de la rédaction d’un journal de bord.. Avec son style acéré, Céline Minard nous offre un texte magnifique sur les jeux et les enjeux d'une solitude volontaire confrontée à l’épreuve des éléments.
Une référence au grand jeu de René Daumal .Peut 'on survivre isolé ?
Entre physique et métaphysique , entre deux sommets elle parcourt son territoire en nous entrainant dans une course profonde et rare. Son rapport à une nature sauvage , ce grand jeu qu'elle s'impose pour trouver dans le plaisir de l'escalade , de l'alpinisme .Aller au bout de soi-même dans un effort toujours renouvelé déclenche une grande lucidité euphorique .Bref j'ai beaucoup aimé.
Extrait :
"L'environnement dans lequel j'ai situé mon abri est celui qui me convient. Qui me procure, par l'extérieur en frottant et raclant l'enveloppe de mon corps qui résiste et s'adapte, la forme nécessaire de ma vie. Ce monde d'isolement, de vide, de grands froids, de grosses chaleurs, de roche dure, de silence et de cris d'animaux, laisse peu de choix. C'est un guide précis. La situation dans laquelle je suis est pensée, calculée pour établir un entraînement maximal. Je l'ai soigneusement choisie. Je lui ai accordé mon assentiment le plus profond. Reste à découvrir si l'empreinte qu'elle a laissée dans mon esprit est une lumière – ou une erreur".
Voilà ce que j'en pense.
Je l'ai lu en 4 jours accrochée à ces pages comme suspendue dans le vide.Un grand vertige .Une écriture dense fouillée sans être savante.Une femme retirée en haute montagne , dans l'isolement part à la découverte de son univers intérieur. Outre la solitude, elle s’impose un entraînement physique et spirituel intense fait de longues marches, d’activités de survie, de slackline, de musique et de la rédaction d’un journal de bord.. Avec son style acéré, Céline Minard nous offre un texte magnifique sur les jeux et les enjeux d'une solitude volontaire confrontée à l’épreuve des éléments.
Une référence au grand jeu de René Daumal .Peut 'on survivre isolé ?
Entre physique et métaphysique , entre deux sommets elle parcourt son territoire en nous entrainant dans une course profonde et rare. Son rapport à une nature sauvage , ce grand jeu qu'elle s'impose pour trouver dans le plaisir de l'escalade , de l'alpinisme .Aller au bout de soi-même dans un effort toujours renouvelé déclenche une grande lucidité euphorique .Bref j'ai beaucoup aimé.
Extrait :
"L'environnement dans lequel j'ai situé mon abri est celui qui me convient. Qui me procure, par l'extérieur en frottant et raclant l'enveloppe de mon corps qui résiste et s'adapte, la forme nécessaire de ma vie. Ce monde d'isolement, de vide, de grands froids, de grosses chaleurs, de roche dure, de silence et de cris d'animaux, laisse peu de choix. C'est un guide précis. La situation dans laquelle je suis est pensée, calculée pour établir un entraînement maximal. Je l'ai soigneusement choisie. Je lui ai accordé mon assentiment le plus profond. Reste à découvrir si l'empreinte qu'elle a laissée dans mon esprit est une lumière – ou une erreur".
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