Biographie :
Alessandro Baricco est un écrivain, musicologue et homme de théâtre italien contemporain.
Alessandro Baricco est un écrivain, musicologue et homme de théâtre italien contemporain.
Je suis absolument fascinée par l'écriture de
monsieur Alessandro Baricco .Ses histoires où se mêlent la poésie , le
raffinement et l'élégance teintée de magie nous accompagnent tout au
long de ce
petit livre .Ses personnages à la folie douce et à la
détermination inébranlables .Ce livre est débordant de fantaisie et de poésie.
Depuis "Châteaux de la colère","Novecento pianiste "et "Soie" je ne rate pas une sortie littéraire de cet écrivain à l'écriture à la fois si profonde et si légère ,pareille à une perle enfermée dans une huitre.
Ces personnages sont attachants , comme cette vieille femme qu'il rencontre souvent dans une laverie ,est elle réelle ? Peut être l'émanation d'un personnage vivant dans son monde intérieur, peuplé d'êtres qui s'invitent dans le quotidien.
Cet artisan qui créait des ampoules diffusant des lumières sur mesure, avec des noms de reines , s'éteignant lentement en rythme une à une sur une musique lancinante.Seuls les livres sont éternels.
L'histoire
Jasper Gwyn, un écrivain anglais de 43 ans, décide de ne plus écrire.
C'est le deuxième métier qu'il abandonne (il fa d'abord été accordeur de
pianos). Jasper Gwyn annonce sa décision en adressant au Guardian la
liste de ce qu'il s'est promis "de ne plus jamais faire". Ne plus écrire
donc, mais aussi, entre autres, ne plus "se faire photographier le
menton dans la main, songeur". Cette décision n'a pas trente-six
explications, simplement, au cours d'une promenade, "la sensation
limpide que ce qu'il faisait chaque jour pour gagner sa vie ne lui
convenait plus". Une autre explication surgit lors d'une conversation
avec une femme de passage "dans une phrase incompréhensible": "Un jour,
je me suis aperçu que plus rien ne m'importait, et que tout me blessait
mortellement". Voilà pour les explications, mais là n'est pas le sujet
du roman. "Tout commence par une interruption" dit Paul Valery cité en
incipit du roman. L'histoire de "Mr Gwyn" commence donc quand l'écriture
s'arrête.
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