René Char
(1907-1988)
(1907-1988)
"La clarté qui ne pèse pas son poids d’ombre ne mène nulle part."
Espoir que je tente
La chute me boit.
Où la prairie chante
Je suis, ne suis pas.
Les étoiles mentent
Aux cieux qui m'inventent.
Nul autre que moi
Ne passe par là,
Sauf l'oiseau de nuit
Aux ailes traçantes.
Pâle chair offerte
Sur un lit étroit.
Aigre chair défaite,
Sombre au souterrain.
Reste à la fenêtre
Où ta fièvre bat,
O cœur volontaire,
Coureur qui combats !
Sur le gel qui croît,
Tu es immortel.
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La chute me boit.
Où la prairie chante
Je suis, ne suis pas.
Les étoiles mentent
Aux cieux qui m'inventent.
Nul autre que moi
Ne passe par là,
Sauf l'oiseau de nuit
Aux ailes traçantes.
Pâle chair offerte
Sur un lit étroit.
Aigre chair défaite,
Sombre au souterrain.
Reste à la fenêtre
Où ta fièvre bat,
O cœur volontaire,
Coureur qui combats !
Sur le gel qui croît,
Tu es immortel.
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Espoir que je tente
La chute me boit.
Où la prairie chante
Je suis, ne suis pas.
Les étoiles mentent
Aux cieux qui m'inventent.
Nul autre que moi
Ne passe par là,
Sauf l'oiseau de nuit
Aux ailes traçantes.
Pâle chair offerte
Sur un lit étroit.
Aigre chair défaite,
Sombre au souterrain.
Reste à la fenêtre
Où ta fièvre bat,
O cœur volontaire,
Coureur qui combats !
Sur le gel qui croît,
Tu es immortel.
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La chute me boit.
Où la prairie chante
Je suis, ne suis pas.
Les étoiles mentent
Aux cieux qui m'inventent.
Nul autre que moi
Ne passe par là,
Sauf l'oiseau de nuit
Aux ailes traçantes.
Pâle chair offerte
Sur un lit étroit.
Aigre chair défaite,
Sombre au souterrain.
Reste à la fenêtre
Où ta fièvre bat,
O cœur volontaire,
Coureur qui combats !
Sur le gel qui croît,
Tu es immortel.
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Espoir que je tente
La chute me boit.
Où la prairie chante
Je suis, ne suis pas.
Les étoiles mentent
Aux cieux qui m'inventent.
Nul autre que moi
Ne passe par là,
Sauf l'oiseau de nuit
Aux ailes traçantes.
Pâle chair offerte
Sur un lit étroit.
Aigre chair défaite,
Sombre au souterrain.
Reste à la fenêtre
Où ta fièvre bat,
O cœur volontaire,
Coureur qui combats !
Sur le gel qui croît,
Tu es immortel.
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La chute me boit.
Où la prairie chante
Je suis, ne suis pas.
Les étoiles mentent
Aux cieux qui m'inventent.
Nul autre que moi
Ne passe par là,
Sauf l'oiseau de nuit
Aux ailes traçantes.
Pâle chair offerte
Sur un lit étroit.
Aigre chair défaite,
Sombre au souterrain.
Reste à la fenêtre
Où ta fièvre bat,
O cœur volontaire,
Coureur qui combats !
Sur le gel qui croît,
Tu es immortel.
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