lundi 17 juin 2024

 


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L'île de l'entre-monde - 

Roselyne Cusset

Interview pour 5 sens-éditions.


**Présentez-nous votre ouvrage ?

 

L’île de l’entre-monde est un roman de fiction qui raconte l’histoire d’une étrange malédiction venue du fond des âges. Certains habitants de cette île sauvage, vivent dans les montagnes, bien loin des bords de mer, attirants et faciles d’accès. À l’aube du XXe siècle, les derniers survivants habitent dans des hameaux entourés de forêts profondes, au sein de communautés à la fois protectrices et parfois maléfiques pour ceux qui veulent s’affranchir de la loi. Dans chaque village un berger des morts, forgeron de métier, fils de Vulcain et d’Hadès conduit les âmes dans l’entre-monde. Certains les craignent, d’autres les respectent pour leurs grands pouvoirs, leurs savoirs immémoriaux. Une seule refusera de vivre l’anathème qui la désigne et s’exilera, sans espoir de retour. Elle prendra le risque de la liberté, vivra l’ultime déchirure d’un amour interdit, refusant de se soumettre au destin, emportant avec elle un secret trop lourd à porter. Quelques décennies plus tard, à l’ère des hautes technologies et du virtuel, les descendants reprendront le voyage en sens inverse et découvriront la beauté de l’île et les traditions qui consument, autant qu’elles protègent. En parallèle sur une autre île, bien plus lointaine se joue un jeu de miroirs intrigant. Les disparus à notre monde continuent de parcourir des espaces, se rappelant à nous par d’innombrables signes. Seule notre qualité de perception offre des rendez-vous étranges et vertigineux. Des fuseaux horaires balayent le monde, des simultanéités aiguillent des destins.

 

Où puisez vous votre inspiration ?

Pour ce livre, j’ai recueilli les confidences d’une habitante dans sa grande vieillesse au seuil du passage. J’ai sillonné l’île pendant de nombreuses années, ses sentiers, ses forêts, écouté ses chants, rencontré ses bergers et compris puissamment et profondément son âme.

 

Quels sont vos auteurs fétiches ?

Ils font partie de la même famille de ceux qui savent lire l’âme humaine. Des explorateurs d’un continent vaste et difficile d’accès, des conteurs de l’invisible, magiciens sur le fil du destin, poètes, ils m’invitent à les suivre entre rêve et réalité, me bouleversent, me saisissent et m’offrent une intensité rare.

Parmi les nombreux écrivains que j’aime, j’ai une attirance particulière pour de nombreux auteurs japonais, dont Haruki Murakami, Ito Ogawa et Yoko Ogawa.

Joseph Boyden, Sylvie Germain, Jean-Paul Dubois, Mankel. L’écriture de Jon Kalman Stefansson me bouleverse.

Philippe Claudel, Nicolas Bouvier. Marguerite Yourcenar et bien d’autres. Quelle chance j’ai de lire tous ces magnifiques auteurs !

 

D’où vient l’originalité de votre écriture ?

Je suis avant tout une grande lectrice, enfant j’ai appris à lire très tôt, à 12 ans je dévorais le Rouge et le Noir de Stendhal, je trouvais que la vie d’adulte était bien plus intéressante. Les récits de voyages avaient ma préférence. Je m’évadais à travers des histoires qui me fascinaient. Je voyageais à travers les aventures de Jules Verne. À l’adolescence j’ai découvert la poésie et j’ai basculé dans une autre dimension. C’est à cette période que j’ai vraiment ressenti le besoin d’écrire, j’ai noirci des pages que je déchirais, puis dans des carnets que je cachais. Je me sens poétesse avant tout. J’ai même vendu des recueils de poésie pour un projet théâtral. Aujourd’hui les retours de mes lecteurs répètent que mon écriture est vivante, vibrante, poétique et finement observée. J’aime lire mes écrits à haute voix pour en saisir la musicalité. Ah oui j’oubliais qu’un temps je fus chroniqueuse pour des journaux et pour le Web !

Aujourd’hui cette passion ne faiblit pas au contraire. J’alterne.

 

Quels sont vos projets pour le futur ?

Un futur qui s’allonge au fur et à mesure, je me demande où vais-je prendre le temps, si tant est que le temps se prenne, dans mon cas il se vole… Terminer l’écriture d’un livre de nouvelles. Je commencerai une collaboration Haïku et illustrations avec une illustratrice talentueuse qui m’attend. J’espère qu’elle en aura la patience.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je suis très heureuse d’inviter les lecteurs à lire mon dernier roman, à travers les dédales d’une histoire bien étrange qui puise ses racines très loin dans le temps. La liberté n’a pas de prix et l’amour aussi. Le sacrifice est une forme de sacré et l’espoir une réalité. Sommes nous assez fous ou assez forts pour braver certains interdits ? Sommes nous trop perdus pour rester malgré tout ? Mais tout est possible pour ceux qui savent rire, rêver et espérer. votre ouvrage ?

 

L’île de l’entre-monde est un roman de fiction qui raconte l’histoire d’une étrange malédiction venue du fond des âges. Certains habitants de cette île sauvage, vivent dans les montagnes, bien loin des bords de mer, attirants et faciles d’accès. À l’aube du XXe siècle, les derniers survivants habitent dans des hameaux entourés de forêts profondes, au sein de communautés à la fois protectrices et parfois maléfiques pour ceux qui veulent s’affranchir de la loi. Dans chaque village un berger des morts, forgeron de métier, fils de Vulcain et d’Hadès conduit les âmes dans l’entre-monde. Certains les craignent, d’autres les respectent pour leurs grands pouvoirs, leurs savoirs immémoriaux. Une seule refusera de vivre l’anathème qui la désigne et s’exilera, sans espoir de retour. Elle prendra le risque de la liberté, vivra l’ultime déchirure d’un amour interdit, refusant de se soumettre au destin, emportant avec elle un secret trop lourd à porter. Quelques décennies plus tard, à l’ère des hautes technologies et du virtuel, les descendants reprendront le voyage en sens inverse et découvriront la beauté de l’île et les traditions qui consument, autant qu’elles protègent. En parallèle sur une autre île, bien plus lointaine se joue un jeu de miroirs intrigant. Les disparus à notre monde continuent de parcourir des espaces, se rappelant à nous par d’innombrables signes. Seule notre qualité de perception offre des rendez-vous étranges et vertigineux. Des fuseaux horaires balayent le monde, des simultanéités aiguillent des destins.

 

Où puisez vous votre inspiration ?

Pour ce livre, j’ai recueilli les confidences d’une habitante dans sa grande vieillesse au seuil du passage. J’ai sillonné l’île pendant de nombreuses années, ses sentiers, ses forêts, écouté ses chants, rencontré ses bergers et compris puissamment et profondément son âme.

 

Quels sont vos auteurs fétiches ?

Ils font partie de la même famille de ceux qui savent lire l’âme humaine. Des explorateurs d’un continent vaste et difficile d’accès, des conteurs de l’invisible, magiciens sur le fil du destin, poètes, ils m’invitent à les suivre entre rêve et réalité, me bouleversent, me saisissent et m’offrent une intensité rare.

Parmi les nombreux écrivains que j’aime, j’ai une attirance particulière pour de nombreux auteurs japonais, dont Haruki Murakami, Ito Ogawa et Yoko Ogawa.

Joseph Boyden, Sylvie Germain, Jean-Paul Dubois, Mankel. L’écriture de Jon Kalman Stefansson me bouleverse.

Philippe Claudel, Nicolas Bouvier. Marguerite Yourcenar et bien d’autres. Quelle chance j’ai de lire tous ces magnifiques auteurs !

 

D’où vient l’originalité de votre écriture ?

Je suis avant tout une grande lectrice, enfant j’ai appris à lire très tôt, à 12 ans je dévorais le Rouge et le Noir de Stendhal, je trouvais que la vie d’adulte était bien plus intéressante. Les récits de voyages avaient ma préférence. Je m’évadais à travers des histoires qui me fascinaient. Je voyageais à travers les aventures de Jules Verne. À l’adolescence j’ai découvert la poésie et j’ai basculé dans une autre dimension. C’est à cette période que j’ai vraiment ressenti le besoin d’écrire, j’ai noirci des pages que je déchirais, puis dans des carnets que je cachais. Je me sens poétesse avant tout. J’ai même vendu des recueils de poésie pour un projet théâtral. Aujourd’hui les retours de mes lecteurs répètent que mon écriture est vivante, vibrante, poétique et finement observée. J’aime lire mes écrits à haute voix pour en saisir la musicalité. Ah oui j’oubliais qu’un temps je fus chroniqueuse pour des journaux et pour le Web !

Aujourd’hui cette passion ne faiblit pas au contraire. J’alterne.

 

Quels sont vos projets pour le futur ?

Un futur qui s’allonge au fur et à mesure, je me demande où vais-je prendre le temps, si tant est que le temps se prenne, dans mon cas il se vole… Terminer l’écriture d’un livre de nouvelles. Je commencerai une collaboration Haïku et illustrations avec une illustratrice talentueuse qui m’attend. J’espère qu’elle en aura la patience.

 

Un dernier mot pour les lecteurs ?

Je suis très heureuse d’inviter les lecteurs à lire mon dernier roman, à travers les dédales d’une histoire bien étrange qui puise ses racines très loin dans le temps. La liberté n’a pas de prix et l’amour aussi. Le sacrifice est une forme de sacré et l’espoir une réalité. Sommes nous assez fous ou assez forts pour braver certains interdits ? Sommes nous trop perdus pour rester malgré tout ? Mais tout est possible pour ceux qui savent rire, rêver et espérer.


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