Peinture de Béatrice de Saint-Jean
Conte Cruel !
A l'ombre de mes cils
je regarde le monde
derrière un flot de larmes
accrochées aux parois
de rêves translucides .
Elles roulent comme des serpents irisés
sur mon visage triste et glacé .
Mes lèvres ouvertes sans un cri
s'abreuvent de leurs salines désespérances.
Que ce monde est cruel!
Je tourne sur son manège emportée , désenchantée.
Je tourne enivrée de mensonges divulgués
en pluies de confettis .
Dans ce monde éphémère !
L'impermanence est palpable
Au royaume de l’esprit
le chemin est si long.
Roselyne Cusset 2 mars 2022.
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