Le coin lecture est un espace où je vous présente mes coups de cœur pour un livre et son auteur.Je vous invite à partager les vôtres, envoyez moi tout ça ici où à mon adresse mail perso Roselynec@club-internet.fr, je le mettrai sur le blog avec plaisir.
Lectures du mois d'aout.
Bonjour
Retour de vacances tournées vers les longues marches à travers les Cévennes, je n'ai quasi pas lu trop occupée à photographier à méditer, à regarder les nuages couchée dans l'herbe verte, au bord d'un torrent.
La rentrée m'a offert de lire deux beaux livres, l'un que je n'avais jamais lu mais dont j'avais beaucoup entendu parler et l'autre découvert grâce au grand lecteur qui partage ma vie.
Voyage avec un âne dans les Cévennes.
J'ai acheté ce petit livre lors d’une étape à Villefort., Dans sa vieille gare typique aux trains rares et bondés en cette période estivale, je rencontrais une jeune allemande qui se baladait chargée comme une mule, portant de surcroit sa petite fille dans un sac ventral. Elle était longue et fine comme une brindille, affichait un air détachée malgré le poids conséquent de son paquetage, une vingtaine de kilos me souffla t’elle avec un léger accent. Je restais étonnée par tant de force.
La conversation tourna autour de la nécessité d'être aidé lors de promenades longues et difficiles, lorsque l’on a vraiment besoin d’une halte pour la nuit. Je lui fis remarquer que l'on pouvait louer des ânes, pour suivre les traces d’un écrivain Ecossais, en des temps anciens. Stevenson le nom magique de ses contrées, le sésame des marcheurs, des trekkeurs et autres amoureux des grands espaces et des voyages insolites..
Un petit homme au regard malicieux s'invita subtilement dans la conversation, avec son accent chantant,"Permettez-moi de vous demander si vous connaissez Robert Lewis Stevenson l'auteur d'un voyage avec un âne dans les Cévennes ? Bien sur monsieur, lui répondis-je avec vivacité, je viens juste d'acheter son livre à la librairie du village en venant ici. ».Je ne l'avais jamais lu avant, pourtant ce n'est pas faute d'en avoir entendu parler, j’ai même vécu au Monastier sur Gazeille le village de son départ, lors de vacances dans ma famille maternelle. L’étonnement de mon interlocuteur et mon rire en réponse l’encouragea à continuer, il fut prolixe et sa connaissance de l’illustre écrivain et de sa muse, son épouse américaine Fanny Osbourne enrichit ma culture. Il vouait également une autre passion aux petits trains de région. Justement nous attendions celui qui nous mènerait à Alès qui je devais l’apprendre était la ville de résidence de ce charmant monsieur.
Avant de monter dans le train je luis dis que mes cheminements avaient croisé bien souvent les lieux où avait vécu cet illustre écrivain. J’avais traversé les quatre départements de son long périple, la Haute-Loire, la Lozère, l’Ardèche et le Gard.J’étais restée une quinzaine de jours en Ecosse dont j’avais beaucoup aimé la Capitale Edimbourg et les paysages rudes et sauvages aux couleurs se déclinant du mordoré des genets aux violines des bruyères. Ses immenses étendues sous des cieux gris métalliques aux teintes irisées. Je n’avais pas encore lu l’ouvrage mais je connaissais son itinéraire, bien des chemins qu’il avait emprunté avec Modestine me rappelait ces sentiers que nous avions parcouru.
Avant que le train ne redémarre il me souffla, « vous savez, je n’ai pas aimé la façon dont il s’est débarrassé de son ânesse, j’avais vraiment de l’affection pour elle. »Son regard s’était légèrement embué.
Je l’ai bien regardé, les portes se refermèrent sur sa silhouette qui s’éloignait sur le quai.
Je vous présente ce livre que je lis actuellement je vous en parlerai plus en détail ,très bientôt.
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/le-genie-
Elle rencontre un professeur spécialiste des coïncidences, Thomas Post.
Elle pense que cet homme peut l'aider et l'entraîne dans sa recherche de vérité.
Dans
ce roman gigogne une trame se tisse avec des allers retours dans le
passé, entre l'île de Man terre de naissance de l’héroïne et l’Ouganda
son pays d'adoption en un enchaînement cruel d'évènements.
Pour l'un tout est déterminé, pour l'autre" tout ce qui nous arrive est écrit là haut
Ce récit tient de la nouvelle, du récit de voyage,du dialogue philosophique et de la poésie."
RC
Résumé :
En
1187, le jour de son mariage, devant la noce scandalisée, la jeune
Esclarmonde refuse de dire "oui" : elle veut faire respecter son vœu de
s'offrir à Dieu, contre la décision de son père, le châtelain régnant
sur le domaine des Murmures. La jeune femme est emmurée dans une cellule
attenante à la chapelle du château, avec pour seule ouverture sur le
monde une fenestrelle pourvue de barreaux. Mais elle ne se doute pas de
ce qui est entré avec elle dans sa tombe... Loin de gagner la solitude à
laquelle elle aspirait, Esclarmonde se retrouve au carrefour des
vivants et des morts. Depuis son réduit, elle soufflera sa volonté sur
le fief de son père et ce souffle l'entraînera jusqu'en Terre sainte.
Carole Martinez donne ici libre cours à la puissance poétique de son
imagination et nous fait vivre une expérience à la fois mystique et
charnelle, à la lisière du songe. Elle nous emporte dans son univers si
singulier, rêveur et cruel, plein d'une sensualité prenante.
Cette fable magnifiquement écrite nous entraîne tant dans le songe contemplatif et mystique , la magie des légendes que dans la violence des croisades et des mœurs d'une époque où les femmes sont soumises , infantilisées appartenant à leur père et au suzerain., bonnes à enfanter étant encore enfants. De sa tombe d'où jaillira la vie dans ce qu'elle a de plus sensuel et cruel, la jeune recluse fait entendre sa voix par-delà les frontières, par l'entremise des pèlerins venus de partout se confier à la prophétesse.
RC
L'incipit le début " Je suis l'ombre qui cause.Je suis celle qui s'est volontairement clôturée, pour tenter d'exister.
Je suis la vierge des murmures.
A toi qui peut entendre, je veux parler la première, dire mon siècle, dire mes rêves, dire l'espoir des emmurées. " Carole Martinez
Cette fable magnifiquement écrite nous entraîne tant dans le songe contemplatif et mystique , la magie des légendes que dans la violence des croisades et des mœurs d'une époque où les femmes sont soumises , infantilisées appartenant à leur père et au suzerain., bonnes à enfanter étant encore enfants. De sa tombe d'où jaillira la vie dans ce qu'elle a de plus sensuel et cruel, la jeune recluse fait entendre sa voix par-delà les frontières, par l'entremise des pèlerins venus de partout se confier à la prophétesse.
RC
L'incipit le début " Je suis l'ombre qui cause.Je suis celle qui s'est volontairement clôturée, pour tenter d'exister.
Je suis la vierge des murmures.
A toi qui peut entendre, je veux parler la première, dire mon siècle, dire mes rêves, dire l'espoir des emmurées. " Carole Martinez
Lectures de septembre
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Descriptif
- Quelques années après la Commune, dans la forêt picarde, une jeune paysanne de treize ans met au monde un enfant, Franceska, qui va développer un don inouï. Percevant de façon presque animale ce qui échappe au commun des mortels, elle est capable d'imiter n'importe quelle voix. Mais surtout, elle possède une arme redoutable : un cri tellement strident qu'il peut tuer. Sa vie bascule lorsqu'elle fait la connaissance d'un scientifique suisse nietzschéen qui a mis au point une machine capable d'enregistrer les voix : le paléophone. Ce roman dense et riche met en scène un personnage extrêmement attachant, Franceska, habitée par la pureté originelle, la vérité et la beauté du monde. L'auteur associe la trajectoire humaine et sociale de son héroïne avec le développement d'inventions et de techniques qui révolutionnent la fin du XIXème siècle. Le rapport à Dieu s'en trouve lui-même bouleversé. Le paléophone apparaît comme une invention diabolique, capable de concurrencer le pouvoir de Dieu et surtout de l'Eglise. Un roman envoûtant qui tente de percer le mystère de ce son.
Résumé : À 66 ans, Fredrick Welin vit reclus depuis 12 ans sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel.
Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’immerge chaque matin.
Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée 40 ans plus tôt. Harriet qui se meurt d’un cancer exige qu’il tienne une vieille promesse : lui montrer un lac forestier éloigné.
Périple peu nostalgique et ponctué de reproches. Au retour elle souhaite s’arrêter chez sa fille Louise. Choc: Fredrick découvre qu’il est le père de Louise. Marginale, elle habite dans une caravane entourée d’originaux, dont un vieux bottier italien auquel elle commande une paire de souliers pour son père.
Commence le lent dégel intérieur du narrateur. Ses retrouvailles avec le monde des émotions humaines le poussent à rencontrer Agnès, la jeune femme qu’il a accidentellement amputée d’un bras sain, et à obtenir son pardon.
Au solstice d’été, Louise débarque avec sa mère au plus mal qui veut mourir sur l’île. La fête pour son anniversaire est un moment de magie et de réconciliation. Harriet meurt après lui avoir dit qu’elle n’a jamais aimé que lui.
Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l'amour et la rédemption.
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