mardi 17 juin 2025

  
Le jardin de l'Imaginal.






"Les métamorphoses du Monarque."





"L'homme qui plantait des arbres."










 

samedi 5 avril 2025

Collages : Mon monde imaginal .


 Je me lance dans une nouvelle aventure , le collage.

Découpage de magazines  (récup ... )ciseaux, colle, peinture et vitrificateur sur toile en lin. Rien de virtuel.

Sous copyright. * 

 ( Pour les voir en plus grand clique gauche  dessus.)


Juin 2025.

Les métamorphoses du Monarque.





"L'homme qui plantait des arbres. " (détail )





                   


 Le cavalier du temps. (juin 2025 )




Cernunnos et Mélusine. 




Mon  premier collage associé à un Haïku.


"Le destin souvent

Soulève son chapeau de vent

Pour nous saluer."

                                                                  Roselyne Cusset


            

 Les méandres du temps.


 




Passages 





                

La chute ascensionnelle.




La Cité du mensonge.



Sous droit d'auteur *

lundi 16 décembre 2024

Tankas.

 Le Tanka  est un petit poème japonais en vers formant 31 syllabes 

5-7-5-7-7

Il est l'ancêtre du Haïku  qui est composé de 3 vers de 17 syllabes. 

5-7-5

Apparu au huitième siècle à l'époque Nara sa pratique était réservée à la cour impériale. Toute personne de rang inférieur surprise en train d'écrire des tankas était condamnée à mort.

Aujourd'hui, cette forme poétique est enseignée dans les écoles japonaises, ainsi qu'en littérature contemporaine autant au Japon que dans le monde.

Le Tanka à la différence du Haïku ne se cantonne pas à l'évocation de la nature et des saisons, mais il fait une large place aux sentiments.

Sa structure exigeante et sa brièveté favorisent la concentration et la précision dans l'expression des émotions.

"  Je suis une adepte de la concentration et de la précision.  J'aurai donc risqué ma vie pour écrire de la poésie .

En hommages à ceux qui risquèrent  leur vie pour écrire."


12 mars 2025











La nuit est tombée
et la lune est apparue
ronde et triste
au dessus des nuages
en un vertical vertige.



Une bande de gaze
rose et vaporeuse
enchante l'horizon.
Le soleil prend tout son temps
pour se lever dès l'aube.



Un jaillissement
ouvre les frontières
de l'indicible.
Au delà des apparences
le chemin se dessine.



Dans l'éclat du bleu
se glisse le silence
entre les signes
pointillées de messages
qui furent longtemps oubliés.



L'horizon velouté
accueillit la lune bleue.
Le vol silencieux
et lent des oies sauvages
projeta son ombre.



Lune en suspension
au-dessus de l'église
tel un bilboquet
éclairant le village
il est l'heure de jouer.



Les oies sauvages
tracèrent un grand V
survolant le fleuve.
Je les  suivis du regard
jusqu'à l'horizon bleuté.



Je suis légère
bulle de savon  sur l'eau
plume dans le ciel
pour danser dans les flaques
et rire éperdument.



Eperdue, retrouvée
ignorant les interdits
en équilibre.
La route se dessine
l'avenir me le dira.








                                                         Photo Sarah Moon 



 Un trait de givre

souligne tes paupières

bleuies par le froid .

Cette blessure d'argent

scintille sous la lune.



Et de la grâce

a jaillit la vérité

totalement nue

jusqu'à la transparence

accordée à mon âme.    



Sa chevelure 

dans la grâce du jour 

tel un étendard

flotte au dessus du vide

portée par le vent d'hiver.  


 

.







L'arbre attache 

l'homme par ses racines.

La sève brille 

dans les reflets de son œil

posés comme des oiseaux.



C'est la nuit du vent

dansent les nuages blancs .

La lune se reflète 

dans le petit lac bleu

et  semble me sourire.




Un filet de sang 

long comme un serpent sinueux 

trace sa route

jusqu'au seuil de la maison

où vit sa mère.



L'œil du cyclone

regarde le tourbillon

d'écumes d'argent.

Au cœur de la spirale

un long cri puissant jaillit.




Savoir déchiffrer 

l'alphabet de la  nature 

dans les  entrelacs 

des racines et des feuilles

c'est s'ouvrir à la beauté.



Les débordements

d'un monde en perdition

submergent nos vies

en déferlements de cris

et de supplications.


j'ai  trouvé de l'or

temps perdu et retrouvé

dans le désordre

de ma désespérance

son appel m'a réveillé.



Reste à déchiffrer

l'alphabet sacré de vie

à travers les bruits 

familiers et si lointains

de la foret profonde.



Les oies sauvages 

ont traversé les nuages 

au couchant du ciel

au lever de  l'aurore

jusqu'à l'horizon bleuté.




 




Sois organique

détourne toi du virtuel

agrandis  tes yeux 

ouvre ton âme et vois

la beauté de ce monde.



Les pierres dressées 

face au soleil couchant 

tracent un cercle

où je me suis allongée,

entre ombres et lumière.


Les fées offrirent

un enfant de la forêt

aux âmes éternelles,

en partage d'une vie

en échange de l'oubli.


l'arbre s'est dressé

au dessus de la vallée.

Ses branches déployées

ont dessiné des ombres 

caressé mon visage. 



Jaillissement d'or

au dessus de l'horizon

reçu en plein cœur,

devant moi tout s'est éclairé

j'ai senti ta présence.








J'ai posé mes pieds

sur de nombreux rivages

entre mer et ciel

et laissé tant de traces

pour que tu me retrouves.



Je me suis baignée

dans une eau si pure

et transparente 

que des larmes de joie

jaillirent sous mes paupières.



La nuit totale

étend un voile sombre

sur ta peur blanche,

les ombres se détachent 

et dansent les fantômes.



Les bras du fleuve

séparent le monde en deux.

Entre les rives

rouge et bleu s'unissent

au violet de l'aurore. 



Au cœur de la nuit 

dans les ourlets du repli

glissent les ombres

à la croisée des chemins

rendez-vous d'âmes grises.



Les âmes perdues

cherchent le long du chemin 

la seule issue

pour danser sous la lune

 chanter sous les étoiles.



Le filet du ciel

a des mailles larges

mais rien ne se perd.

Je te retrouve souvent

dans le creux de mon âme.




Si tu es perdu

danse avec les vagues

chante vers le ciel

ne te retourne pas

le chemin est devant toi.












Le ciel liquéfié

où tremblent  les ombres

m'invite à danser.

Je saute dedans , dehors

en riant de tout mon cœur.



Les bras du fleuve

enlacèrent la terre

en île devenue,

les poissons sauvages 

 remontèrent le courant.



Si tu es perdu

danse avec les vagues

chante vers le ciel

ne te retourne pas

le chemin est devant toi.




Le filet du ciel

a des mailles larges

mais rien ne se perd.

Je te retrouve souvent 

dans le creux de mon âme.



























"J'aurai donc risqué ma vie à écrire de la poésie "

samedi 23 novembre 2024

La chute ascensionnelle.






( dessin Soline Garry )





Le poids de l'âme est-il plus lourd qu'un cœur blessé par l'absolue déchirure, plus léger qu'une plume aussi fragile soit elle ? 

    La plume en arabesques 
s'est déposée sur l'asphalte gris du trottoir,
entre les flaques,  miroirs reflétant des pans de ciels brisés.
Soulevée par un vent léger, tourbillonnant comme une 
valse , elle crut un instant redevenir oiseau, planant à hauteur
des sommets, des arbres et des nuages.
Autrefois parure des messagers, la voilà solitaire, rêvant de retourner aux nues.
Est-elle d'anges comme les cheveux  d'enfants rieurs , s'amusant à sauter par dessus les pavés mouillés ?


Compagne du poète solitaire 
attendant l'inspiration en observant le ciel étoilé, 
la plume lui a offert sa légèreté 
en échange de la  liberté.
Dans ce perpétuel balancement 
ce funambule inspiré glisse sur un fil tendu
en équilibre, les bras en balanciers.
Unissant dans son corps tout ce qui s'y rattache
et dans l'esprit l'aspiration ascensionnelle .
Il avance sans regarder le vide, habité de sa seule peur. 
Entre les battement du monde en son cœur déployé,
et le vertige qui donne  une  profondeur abyssale à l'existence.

La plume lentement s'est déposée sur  la paume de sa main tournée vers le ciel , accueillant quelques grammes de vie ou de mort
selon la certitude de posséder des ailes.

Roselyne cusset




( Photo Roselyne Cusset )





dimanche 10 novembre 2024

États d'âmes ( Haïkus..)

   



Jardins de larmes

fleurs de sable , fleurs de sel

danse tristesse.



(photo Laëtitia Konieczny  )

   Le fauteuil profond

révèle ta présence

dans le silence.







               



Danse sous le vent

    robe pourpre de satin 

     en arabesques .






La légèreté 
est si insoutenable 
Le vertige aussi


Les sacrifices
des couteaux d'obsidiennes 
tranchent nos âmes. 


La terre noire 
vibre dans les tréfonds 
passe l'escargot.


Les obsidiennes 
larmes de volcans éteints 
luisent dans l'ombre.

 

                                              

 

 

 




Le destin souvent

soulève son chapeau de vent

pour nous saluer.


Dans la grimace

se trouve la naissance 

d'un rire futur.


Tourbillons de feu

dans un ciel d'encre et d'or

glissent fantômes.




jeudi 7 novembre 2024

Salon du livre d'Aubenas.


Au plaisir de vous rencontrer et de vous faire découvrir mon dernier livre.
L'ile de l'entre-monde  au carrefour de l'étrange. 



 

mercredi 30 octobre 2024

Présentation sous forme de brochure.
Si vous êtes intéressés pour un partenariat associant l'écriture et d'autres modes d'expression.
Je suis en recherche de lieux ressources afin d'organiser des stages.